27 sept. 2011

Un petit tour à Birmingham

En France, on a cherché un guide touristique sur la ville, mais à part dix guides sur Londres et un guide sur l'Angleterre (avec 15 petites malheureuses lignes sur Birmingham), on a rien trouvé. On savait tout juste avant de partir que Birmingham était la 2nde ville d'Angleterre, que c'était une ancienne ville industrielle et qu'aujourd'hui il y avait plein de magasins... Bref, une idée assez vague, mais c'était ça aussi l'aventure.

Voici près d'un mois que nous sommes ici, et toujours aucunes photos de notre ville d'accueil sur le blog... Et non, ce n'est pas par flemmardise, c'est au contraire par professionnalisme (rien que ça!). Les quartiers sont assez différents les uns des autres, on voulait donc avoir le temps de bien visiter pour pouvoir faire le bilan avec vous.


Murs de la vieille gare (1ère liaison vers Londres en 1837)
Quand nous sommes arrivés, nous avons été un peu surpris par la...laideur, le caractère particulier de certains quartiers. 
Notre auberge de jeunesse était située dans un vieux quartier de la ville, celui de l'ancienne gare, des premières constructions liées à la Révolution industrielle. 



Birmingham était alors une des premières villes industrielles du monde dans les années 1750.
Depuis, deux siècles sont passés, mais les vieilles constructions sont toujours là !
 



Il reste aujourd'hui des « vestiges », qui n'en sont pas vraiment : pas conservés ni réhabilités, ces lieux sont abandonnés ou utilisés en tant que vastes parkings pour voitures de luxes.
(euh oui, nous non plus, on n'a pas compris pourquoi des voitures à 
50 000 € se garent ici)

N'ayez pas peur ! 
Birmingham est bien la deuxième ville d'Angleterre...


Passés les vieux quartiers, la ville est totalement différente !

C'est assez difficile pour nous de retranscrire l'identité d'une ville si diverse. Chaque quartier nous emmène dans une autre ambiance...
Les brochures touristiques (et oui, elles existent finalement !) affichent fièrement : « Birmingham compte plus de canaux que Venise »... Euuuhh nous ne sommes jamais allés à Venise et pour l'instant on a vu 3 canaux ici, donc on ne peut pas confirmer ! En tous cas, se promener au bord de l'eau est très agréable ici.

Comme vous pouvez le remarquer, le matériau utilisé PARTOUT est la brique. Tout les murs sont rouges ou presque. On ressent donc l'esprit « vieille ville industrielle » un peu partout. 
La plupart des quartiers sont rouges, nous restons donc dans cette ambiance un peu partout dans la ville :


Le tribunal de Birmingham
Une rue comme beaucoup d'autres !


Mais Birmingham n'est pas toute rouge, surtout dans le centre, 
où quelques bâtiments datent de l'époque victorienne :


A Birmingham, il y a aussi tous les clichés sur la ville anglaise : les bus rouges, les cabines téléphoniques rouges, la royal mail rouge...  
 

















 



 Au delà des clichés :

Pour le moment, la seule ville anglaise avec laquelle nous pouvons comparer est Londres. 
Birmingham est très différente. 
Évidemment, elle n'a pas le statut de capitale, mais c'est surtout l'ambiance qui change.  Ici, les gens ont un peu plus l'accent du nord et sont authentiquement attachés à la ville. Nous avons parlé avec des vrais "brummies" (habitants de Birmingham) et, à chaque fois, nous avons eu le droit à "Birmingham ne ressemble à aucune autre ville". Le deuxième mot qui vient tout de suite après est "multi-culturel". 

Dans cette grande ville, les quartiers sont différents, et les habitants aussi. Il est vraiment difficile de retranscrire cette ambiance par écrit... Après la guerre, Birmingham accueille de nombreuses vagues d'immigration venues des pays du Commonwealth et d'ailleurs :
les communautés indo-pakistanaises, chinoises, arabes sont les plus nombreuses, mais pas les seules présentes. Toutes les communautés cohabitent ensemble, et il n'est pas rare de voir une femme en burqua tenir la main à une fille en short, blanche de couleur de peau. 
Nous aurons l'occasion de revenir sur cette "cohabitation" ethnique plus tard. En attendant, on peut voir une autre cohabitation : le "mélange" architectural...


Quelques pépites urbanistiques :

Se promener dans Birmingham offre parfois des petites surprises, notamment pour les Français que nous sommes ! Si en France les règles d'urbanisme sont très strictes (PLU, SCOT....), en Angleterre elles semblent moins présentes.
Birmingham est en constante réhabilitation depuis les années 1950-1960, après les bombardements liés à la 2ème guerre mondiale qui ont beaucoup touchés la ville. On ne peut pas dire que ça a été reconstruit n'importe comment, sans aucunes règles. C'est juste que leurs règles sont plus souples....!


Bateaux sur les canaux, et... grande tour !
On aurait du mal à imaginer en France des bâtiments hyper modernes situé juste à côté de sites historiques... 



















Sur les canaux, des bureaux moches !










 


Ou bien des bâtiments historiques repeints selon l'inspiration du moment ! 
Ici le "peintre" avait envie de rose et de blanc...
Il y a beaucoup d'exemples comme ceux-ci.






















Personne n'est choqué de voir une église en plein centre commercial...

Ici, on aperçoit le BullRing, un des nombreux centres commerciaux de la ville. Ce dernier fait l'équivalent de 26 terrains de football. Dit comme ça, on se rend pas compte, mais en vrai, c'est assez impressionnant ! On a  compté 4 H&M, 4 Starbucks, 1 Dysney store, et des centaines d'autres magasins... 
Et au beau milieu de tout ça, une église, dont l'entrée se situe juste à côté de Pizza Hut et du Burger King !

Le BullRing (le machin gris avec une forme bizarre) a été construit dans les années 1960, et tout le monde trouve ça formidable, même si l'église est juste un peu "gachée" par le centre commercial.
Mais il y a pire ! Quelques rues plus loin, ils ont carrément loués une partie de l'église pour en faire un commerce (un bar). Ici, on peut donc boire une bière sur la "terrasse" de l'église...





Voici donc nos premières impressions sur notre ville d’accueil. On a visité certains quartiers en particulier, fait des musées, etc...on en reparlera une autre fois ! 

Si vous êtes inspirés par la ville, nous avons de la place chez nous pour dormir gratuitement.



Élodie & François

19 sept. 2011

Nos ventres crient-ils famine ?

« Est ce que vous mangez bien ? » : une question qu'on nous pose souvent.
On va donc faire, ensemble, un petit tour au supermarché britannique pour avoir la réponse.

Et quelque soit l'heure à laquelle vous lirez cet article, c'est possible de venir avec nous visiter les allées : la plupart des E.Leclerc et SuperU locaux sont ouverts 24h/24. Ou au moins, il sont ouverts le dimanche toute la journée, même l'hiver.
Alors, oui, si vous vous rendez compte que vous avez oublié les champignons qui vont super bien avec la sauce que vous êtes en train de faire à 3h58, il est possible d'aller en acheter en pleine nuit !

( Si tu es français et que tu lis ceci, tu peux avoir deux types de réflexion :
  1. ça sert à rien
  2. c'est trop bien
Perso, je penche plutôt pour la première solution, mais chacun son avis... )


Bref, passons.

Exemple d'un rayon
La première surprise que vous aurez en rentrant dans un Tesco, c'est le nombre de choses sous emballages. Si vous souhaitez acheter des carottes, des champignons, des bananes, des kiwis, des pommes, de la viande... tout est emballé ! 
En France, c'est déjà un peu le cas, mais ça n'a rien à voir. Presque tout est sous plastique, pré-choisi, pré-découpé. Tout le travail est fait. 




Par exemple, trouver du steak de base est presqu'impossible : le steak sera toujours déjà assaisonné et reconditionné. 


Mais en cherchant bien, on arrive quand même à trouver des classiques :

Du jambon "normal" (synonyme : français), de la marque "bon appétit" avec l'arc de triomphe dessus...



  
           
        
  
  
Autre surprise : les rayons poissonnerie, boulangerie, charcuterie, fromagerie n'existent pas. 
   
      
    

Les poissons sont sous emballages congelés, comme par exemple ces moules :






Sinon, le pain n'existe pas. Tout le monde adore le pain de mie toasté, donc nul besoin de boulangerie. 

  
Et pour le rayon fromages, vous trouverez trois sortes de fromages anglais :
  • le cheddar medium
  • le cheddar mature
  • le cheddar vintage
La différence de goût est très subtile entre les trois, le fromage étant censé être plus ou moins avancé. En toute honnêteté, c'est pas mauvais, ça fait penser à la tomme (fromage des Alpes) en moins fort. 

En revanche, c'est loin d'être appétissant !
Sinon, vous trouverez, si vous avez de la chance, du brie ou du camembert « made in France ».


Au niveau de la boisson, le vin est bien entendu cher :
Les vins viennent du monde entier, dont deux-trois bouteilles de France. 

Ci contre, une bouteille de Bordeaux à £11,43. Soit un peu moins de 15 €.








Vous trouverez aussi un objet assez étonnant pour nous les frenchies: du vin en verre en plastique! 
Un peu sur le même principe que les canettes de coca, le verre se jette à la fin. 

 




















Si vous cherchez bien, vous trouverez peut-être ça :


Une fois rentrés chez vous, si vous regardez la télé ici, vous tomberez peut-être sur « Come dine with me », l'équivalent de « un dîner presque parfait » et vous pourrez constater que les verres de vin sont... presque des pintes ! Et si ensuite vous allez dans les bars, vous serez peut-être surpris de constater que le cidre est servi lui aussi en pinte (50cl) comme la bière. 

Sac tesco
Si après avoir bu tout ça, vous avez mal à la tête, vous pourrez retourner au supermarché, puisqu'il vend aussi des médicaments...

Il est alors 2h du matin, vous vous en allez avec votre paracétamol dans votre petit sac en plastique, puisqu'ici ces derniers sont encore donnés gratuitement aux caisses.






 






Le lendemain, vous pourrez, comme nous, tester les grandes spécialités culinaires anglaises :

Le Fish & Chips (poisson frit et frites)
Vous vous souvenez sûrement du vendredi midi à la cantine quand vous mangiez, pas vraiment convaincus, du poisson (colin) pané. Et bien, c'est exactement ça ! Le même goût, le même aspect. Accompagné la plupart de temps de frites décongelées et de petits pois, et, attention, d'une petite tranche de citron, vous trouverez sûrement ça ... mangeable. Voilà, ce que vous mangiez à la cantine constitue ici une grande spécialité culinaire qu'on trouve dans tous les snacks et restos.



Le Cheesecake (gâteau au fromage)
A première vue, ça donne pas vraiment envie, mais il ne faut pas avoir trop de préjugés ! Vous imaginez peut-être, comme nous, un dessert fait à base de fromage, alternant plusieurs couches (croustillant, crème glacée...). Sur la carte, il vous faudra choisir entre mascarpone et crème glacée. Si vous êtes comme nous, vous pourrez essayer la masarpone, et imaginer ainsi un cheesecake agrémenté de mascarpone ; il sera peut-être plus oncteux...

Lorsque arrivera le dessert, vos préjugés sur la nourriture anglaise se confirmeront certainement. Il s'agit d'un « gâteau » compact, dont la proportion doit être, à vue de nez, 500 grammes de fromage anglais (du cheddar ?) pour 100 grammes de farine et 1 œuf... c'est franchement pas bon ! Et puis pour le côté moelleux du mascarpone, on repassera, puisqu'en fait, il s'agit d'un grosse cuillère de mascarpone posé à côté. Miaaamm !

Nous recevons le dessert :

Nous avons fini le dessert :




Vous avez désormais fait le tour des grandes spécialités anglaises. Ah, non, il reste le pudding ! 
Ça ressemble à ça :


Nous, on est là pour un an, donc on va quand même se forcer à goûter...












Il ne faut pas exagérer, il y a aussi en Grande-Bretagne des choses sympa à manger... quand on va dans les restos étrangers ! Ici, la plupart des restos sont italiens, français, asiatiques, indiens.



Mais de toute façon au final, y'a toujours Papa et Maman (de François, je précise, pas les miens, héhé) pour nous envoyer des super colis !





























(désolés pour la qualité des photos pas top, mais t'as un peu l'air con à prendre des photos dans un supermarché!)

11 sept. 2011

- Chercher une maison en Grande-Bretagne - « c'est facile tu verras ! »

En Angleterre, chercher un appart' c'est censé être vraiment facile. On a entendu des dizaines de fois « oh mais vous allez vite trouver ! Tout le monde est en coloc' en Angleterre »... Confrontés à la réalité, c'est tout de suite moins évident.

  
Il faut passer par plusieurs étapes dont la première est de comprendre la logique de la ville : où sont les quartiers qui bougent ? Où habitent les étudiants ? D'autant plus qu'à Birmingham, les quartiers sont très « marqués » : certains quartiers abritent seulement des musulmans indo-pakistanais, d'autres seulement des chinois, d'autres essentiellement des étudiants. On ressent vraiment la différence avec le modèle d'intégration par assimilation à la française. Ici, c'est le système communautariste qui prédomine, ce qui suppose peu de mixité - au moins dans l'habitat - entre les communautés.


Une fois avoir identifié ces zones, il faut se demander comment les quartiers interagissent : Par où passent le métro et les bus ? En combien de temps ? Combien ça coûte ? A Birmingham, par exemple, pour prendre le bus, le tarif étudiant est de £555 par an, soit près de 630 €. (c'est pas cher du tout!).
François, perplexe devant une des nombreuses cartes
Et, croyez nous, ça a l'air tout con comme ça, mais en fait... ah ah quelle bonne blague ! Quand on veut se renseigner pour les bus, bah, on commence par se demander quelle compagnie on veut prendre (la plus importante, et de loin, est la NX West Midland). Ensuite, on se demande quelle carte on va prendre en main parmi la centaine qu'il y a devant nous... 
Birmingham ça avait l'air grand, et bien ça l'est ! Tous les bus et les trains partent de Birmingham-centre vers tous les quartiers alentours qui forment le grand Birmingham de 3 millions d'habitants. 
Pour rajouter un peu de complexité, les Anglais aiment donner les lignes par le nom d'une des rues du trajet et non par le terminus. 
Concrètement, quand tu veux aller à Selly Oak, tu prends ta carte et tu ne cherches pas Selly Oak ; mais une rue à laquelle ils ont donné un numéro ! Alors tu tentes de mémoriser le plus de rue sur la carte - qui mesure un mètre - à proximité de Selly Oak, et tu cherches dans les présentoirs le guide où une des rues est indiquée : c'est peut-être la ligne de ton bus … Oui, à Birmingham on s'amuse bien !


Après avoir passé ces épreuves, il faut chercher la maison ! Nous voulions une colocation dans le centre de Birmingham afin d'éviter de prendre le bus à 630 € l'année (tarif étudiant je rappelle). Nous avons cherché... cherché... mais rien ! Ça existe pas ou peu. Le centre sert à abriter les espaces commerciaux, les écoles, l'administration, etc ... mais pas vraiment les maisons, qui elles, sont regroupées dans de très vastes zones résidentielles tout autour.
Laquelle choisir ? Sur internet, il y a très peu d'infos sur Birmingham. On se renseigne donc auprès de l'Université - qui ne semble pas vouloir nous aider - puis auprès de vagues connaissances. Après avoir étudié toutes les offres possibles, on se rend à l'évidence : trouver une coloc' en étant un couple est franchement difficile. Sur les conseils de plusieurs français de l'auberge, nous décidons donc de nous concentrer sur la zone de Selly Oak, dans le sud-est de Birmingham, quartier résidentiel étudiant. Et y'a le choix ! Une maison sur deux affiche "To let" (à louer) sur la devanture, et les agences sont plus que nombreuses. (7 ou 8 dans la même rue).
On se décide à y aller. Se faire comprendre en anglais est difficile, après avoir essuyé plusieurs refus « un couple en colocation? Ça existe ? … Aaahh nan on n'a rien du tout », nous obtenons tout de même 3 maisons à visiter. 
  
 
Nous visitons donc les maisons, et miracle, nous en trouvons une qui a l'air propre, saine, grande, bien située ... On demande donc à l'agence de nous réserver la chambre, mais nouveau problème : on nous explique qu'en Angleterre, il existe deux contrats : les contrats réservés aux étudiants et ceux réservés aux travailleurs. En effet, lorsque la maison ne comporte que des étudiants, le propriétaire a le droit à des avantages fiscaux. François ne rentrant pas dans la catégorie « étudiant », partager une maison avec des jeunes étrangers pour améliorer l'anglais semble devenir plus qu'utopique. Nous n'avons donc pas trop le moral. La recherche s'annonce vraiment difficile. 

L'agent immobilier nous propose alors de bidouiller un peu le contrat, Élodie s'engage en tant qu'étudiante dans le contrat, et François en tant qu' "invité longue durée". Nous acceptons aussitôt. La maison est un peu chère, mais en additionnant la contrainte de l’arrangement avec l'agence / le propriétaire et le peu de choix en colocation pour couples : on décide de revenir le lendemain payer la caution.
On ne vous cachera pas qu'entre-temps, on était complètement perdus : on a beaucoup hésité, pour plusieurs raisons. La maison est chère, on doit payer £100 par semaine (ici, les loyers sont affichés par semaine) soit £433.33 par mois, (500 €), le tout charges non incluses.... Il va aussi nous falloir ouvrir les compteurs à eau, à électricité, s'abonner à internet. En France, ça peut paraître tout con, mais ici, on ne connaît pas du tout le système, et se faire comprendre n'est pas toujours simple !
Il faut aussi espérer qu'on ait d'autres colocataires car pour l'instant nous sommes les premiers... Beaucoup de questions à poser à l'agent immobilier qui nous répond, bien évidemment, en anglais. 

On hésite encore et toujours, mais la maison est bien située, pratique pour deux, propre, et l'agent immobilier est prêt à nous aider pour le contrat.

On revient le lendemain, la décision n'est pas vraiment prise. On se dit qu'on verra bien sur le moment. L'agent nous apprend alors que le « boyla » est en panne, qu'il y a des travaux, qu'on ne peut emménager avant trois jours.
Mais, bonne surprise, entre temps, deux filles se sont engagées pour la maison. Nous avons donc deux colocataires, d'origines thaïlandaise et japonaise. L'eau, l'électricité sont finalement installées... On dépose donc la caution (600€), la décision est prise !
Ici, pour louer une maison, pas besoin d'avoir un dossier de 30 pages comprenant avis d'imposition, celui de tes parents et de tes grands-parents, tes 50 dernières fiches de paie, tes relevés bancaires, une personne pour se porter caution, un mot dans ton carnet de correspondance ... 
Nan, on te demande juste ta carte d'identité et un certificat de scolarité. Il ne reste plus qu'à aller chercher ce précieux papier à l'université, qui, d'ailleurs, ne veut pas te le donner, étant donné que les cours n'ont pas commencé.... ahh ce que c'est drôle l'administration parfois.



Vue extérieure, côté rue.
Bref, 3 jours plus tard, enfin, nous avons emménagé dans notre maison. 




La voici :



























Elle comporte 5 chambres, 2 salles de bains, 1 jardin, 1 cuisine, 1 salon, quelques couloirs et 2 escaliers.
Nous avons le 3ème étage seulement pour nous : la chambre a un grand lit, un bureau, un grand dressing et une salle de bains, 2 tables de nuit et une lampe Ikéa.


Notre nouveau lit, couette Ikéa (la moins chère!)












Nous sommes très fiers de vous présenter nos accessoires, linges de lit, casseroles IKEA !
Pour la petite histoire, nous avons parcouru près de 8 kilomètres à pied, dont 4 km-retour avec trois sacs énormes (couettes, oreillers, vaisselles...)

Hé oui, les distances semblent moins longues sur Google Map qu'en réalité !












 
Notre chambre a donc une salle de bains privative et un grand dressing :






Une petite pensée pour vous :

















Si vous n'êtes pas sur les photos, 
ne vous énervez pas! 

Avant de partir, on a pris les premières photos qu'on a trouvées dans l'armoire !






Voici maintenant notre salon :




















La cuisine :
Machine à laver, micro-onde, toaster, congélateur, four et frigo... on va survivre ici !







La cuisine et le salon ont vue sur le jardin :




 




Voici donc notre adresse si vous voulez nous envoyer des chocolats, du pain, du vin, enfin plein de trucs bons en France qui ne le sont pas ici :

664 Bristol Road
Selly Oak
Birmingham B29

(écrire au nom d’Élodie)













PS : Pendant près de trois jours, nous nous sommes posés très souvent la question concernant la signification de « boyla ». Nous en avons parlé autour de nous, sans avoir de réponse. Merci à Ivann, colocataire de l'auberge de jeunesse, troisième année de langues étrangères appliquées, pour nous avoir donné la solution, sans même réfléchir : boiler ! (chaudière en Français)





 Élodie & François