20 mars 2012

Sur les pas de Beatles !

Depuis l'arrivée ici en septembre, j'ai débuté ma collection de vinyles des Beatles... Aujourd'hui, il me manque seulement l'album Yellow Submarine pour pouvoir prétendre posséder les albums studio sortis durant leur existence. (ma petite fierté)

Petit montage perso
J'attendais d'ailleurs d'en savoir un peu plus sur le groupe avant d'aller visiter la ville de leurs débuts.
La visite de Liverpool avait donc deux objectifs.
  • D'abord, retrouver les endroits caractéristiques d'un bon petit touriste à la recherche d'un Ringo Starr ou d'un Mc Cartney nostalgique de ses débuts … ou peut-être un ou deux fantômes ! 
  • Et ensuite, trouver un disquaire pas trop escroc pouvant me vendre l'album au sous-marin jaune.

Puisqu'aujourd'hui wikipédia est devenu une référence, même pour un concours de la fonction publique, je vais commencer par la première ligne de l'article consacré aux Beatles :
"The Beatles est un groupe musical originaire de Liverpool, composé de John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr"



 

Le musée The Beatles Story retrace succinctement l'histoire des Beatles, de leur jeunesse à leur séparation.
Arrivée au musée




La première partie du musée explique comment les 4 garçons se sont rencontrés. Lennon fait la connaissance de Mc Cartney, puis Harrison intègre le groupe. 
Enfin, ils rencontrent Ringo Starr lors d'une session de concerts à Hambourg en Allemagne.







Reconstitution du bar de la première prestation des Beatles
Oui, c'est en allemand, c'est les débuts à Hambourg
 
Ensuite, le musée se focalise sur la vie des Beatles à Liverpool. 
Les reconstitutions du Cavern Club, une salle de concert souterraine, et la rue y menant, prennent une place importante. On y apprend peu de choses, mais l'ambiance est sympa. C'est amusant de s'imaginer le club au début des années 60.

(on peut douter de l'intérêt c'est vrai, de reconstituer une rue de Liverpool située à 10min de marche du musée!)
Pour info, le Cavern Club est la salle de concert où les Beatles, encore inconnus, ont joué lors de leurs débuts. 

C'est aussi à cet endroit que Brian Epstein, leur manager, les découvre et va les aider à enregistrer. Brian Epstein, avant d'être manager, était disquaire. 

Il tenait une boutique dans Liverpool, on peut y voir une reproduction de l'intérieur de son magasin.
 
















Nous avions une brochure touristique proposant de visiter les différents lieux rappelant les Beatles des années 60. Dans cette brochure, il y a la carte pour se rendre à un magasin nommé Nems Record Store. Je l'ai cherché pensant y trouver mon disque. 
C'est en écrivant cet article que je me rend compte que la phrase complète de la brochure est Nems Record Store (site of) soit : LE LIEU DU Nems Record Store (il n'existe plus). Ça explique pourquoi on l'a cherché en vain !


Les explications de la beatlemania seront réduites à un couloir avec cinq écrans diffusant des photos de fans (principalement féminins) et des cris.

Attraction pour touristes
Ainsi, nous avons, entre autre, un beau drapeau américain et des cris de fans (américains, mais j'ai pas vu de différence significative avec les cris diffusés dans le couloir « Beatlemania » …) diffusés dans les hauts parleurs de la salle. Quelques objets sont là, tels que les versions USA des 33 tours.
Pour la petite histoire, les USA avaient pour standard 12 pistes par albums alors que les albums britanniques contenaient généralement 14 chansons. Ce n'est qu'a partir de l'album Sgt. Pepper's que les Beatles diffuseront des albums identiques des deux cotés de l'Atlantique.




Leur succès aux Etats-Unis et les deux albums Sgt. Pepper's et Yellow Submarine sont présentés l'un juste après l'autre… sûrement par choix esthétique.
Une reproduction grandeur nature de la pochette de l'album Sgt. Pepper's occupe une salle entière:

Un beau sous-marin jaune, avec des hublots où on peut voir des aquariums et des poissons rouges sert de passage à la salle expliquant la fin du groupe :



Lyrics
La dernière salle du musée est dédiée à la chanson Imagine de John Lennon. Toute blanche, avec le piano au milieu, les hauts parleurs diffusent en boucle cette chanson indémodable. On peut très vite se laisser emporter par la musique, et on entend les gens au loin chanter en cœur, puisque les paroles sont affichés sur les murs. La musique reste longtemps dans la tête ensuite, en se baladant sur les docks... 




 
En plus, avec l'audioguide, t'as l'air intelligent
Le musée met à disposition, sans surcoût, des audioguides qui se révèlent très pratique si comme moi vous n'avez pas le courage de lire toutes les explications écrites sur les panneaux. Le seul reproche qu'on peut faire au musée est le gros manque d'objets présentés. J'aurai eu envie de voir pleins de petites babioles appartenant au groupe.. 

On se contente ici de quelques photos et reconstitutions qui restent assez sympa, ça permet d'avoir une bonne idée de l'atmosphère très « sex, drugs and rock 'n roll » des sixities... (mais surtout rock'n roll selon l'audioguide avec une petite voix sévère, car non, les Beatles ne se droguaient pas tant que ça !)







Enfin, après le musée, nous sommes allés au vrai Cavern Club. Car lui, il existe encore, et on peut comme à l'époque, écouter un groupe sur la même scène où les Beatles avaient fait leurs débuts. Aujourd'hui, par contre, il est possible de boire une bière (à l'époque, le Cavern Club ne distribuait pas d'alcool, permettant aux mineurs d'assister aux concerts), et les odeurs de cigarettes ont disparu.

La vraie photo de touriste

 Quand on rentre "sous-terre", dans la cave, il y a un petit concert de rock en plein après-midi, des vieux assis à boire une petite bière ou un whisky... On s'assoit nous aussi dans ce bar mythique.





















Sur la photo, j'ai l'air heureux, c'est normal vu la taille des bières ici. Ah, les pintes, ça va me manquer !























 En ressortant, au détour d'une petite rue, on tombe sur un disquaire, Il n'avait malheureusement pas Yellow submarine, cependant, j'ai trouvé l'album Let It Be Naked que je ne pensais pas acquérir ces jours-ci !
François

1 commentaire:

  1. article tres sympa....Sur internet tu trouverais surement l'album,meme si le denicher sur place c'est surement mieux.
    olivier Pichon

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