31 janv. 2012

Londres, encore et toujours

Birmingham est à seulement 2h de Londres (bon, d'accord, 3h avec les embouteillages...), donc dès qu'on peut, on y file ! Le problème c'est le porte-monnaie, Londres est vraiment une ville hyper-chère. Le prix est souvent inférieur ou égal pour faire Birmingham-Londres (118 miles) que pour se déplacer en métro dans Londres (1-2 miles) ! La bière, les pies et les burgers sont aussi en général presque deux fois plus chers...
Mais ce week-end, Julie pouvait nous accueillir dans son petit appart' londonien, c'était donc l'occasion, une fois de plus, de profiter de la ville. François ayant du travail, un petit week end entre filles avec Marie m'attendait. Voici donc en photo une petite virée londonienne dans le froid de janvier :
  
1) Première étape : Chinatown, pour fêter le nouvel an chinois

Affiche du métro en chinois, Londres.
Chinatown, c'est donc le quartier chinois de la capitale, situé dans Soho, et juste à côté de Picaddily Circus. La population immigrée, venue de Chine et surtout de Hong Kong après la seconde Guerre Mondiale, s'est donc installée au plein cœur de la ville.







Dans le quartier, on trouve donc beaucoup de petits supermarchés qui vendent tout ce qui est possible de produire en Chine, et plus largement, en Asie.

C'est-à-dire pleeeiinn de trucs qui servent plus ou moins.
Comme par exemple ces chats, porte-bonheur en Chine :






La couleur rouge est symbole de bonheur en Chine. Elle est censée éloignée les mauvais esprits...
Le quartier était donc recouvert de teintes orangées, de l'or au rouge éclatant. Partout dans les magasins, et dans les airs.





Aperçu du quartier, la foule suivait le dragon qui faisait une halte dans chaque magasin.

Cette année, la Chine rentre donc dans l'année du dragon, censée être très fructueuse et porte-bonheur. Pour fêter ça, un petit chinois (pas de préjugé, je l'ai vu, hein!), était donc déguisé en tête de dragon, quand un autre recouvert de la peau de dragon déambulait dans les rues en position surement accroupie... ça devait pas être très pratique, surtout vu la foule qui l'entourait. Bref, ce faux dragon a réussi à danser au bruit des cymbales dans les rues du quartier.
Il faisait donc une halte dans tous les magasins, mais pas les restaurants qui sont les plus nombreux dans le quartier.






(entre parenthèse, les restos affichent souvent la nourriture en vitrine, comme ici avec ces brioches. Lorsqu'il s'agit de viandes, c'est tout de suite moins appétissant !)






Bref, au final, le quartier chinois est assez petit, et on se retrouve très vite au détour de quelques rues dans le "vrai" Londres. Je finis quand même par les photos du feu d'artifice (tiré à 17h30, vive l'Angleterre) qui avait lieu le lendemain sur Trafalgar Square. Nous avions attendu une heure dans le froid pour le voir. C'était assez décevant : ça a duré 2 minutes, trois confettis dans le ciel, et puis déjà fini !

























2) Deuxième étape : Piccadilly Circus

Juste à la sortie du quartier chinois se trouve Piccadilly Circus. Ce quartier est assez connu, puisqu'il est vraiment central pour la ville de Londres. Il y a donc une très jolie fontaine (que je n'ai pas pris en photo, donc tan pis pour vous, vous n'avez qu'à imaginer très fort en fermant les yeux une belle fontaine). Il y a aussi des beaux immeubles qui sont là en photo :
 Bon, sinon, il y a aussi une grande façade recouverte de publicités. Quand je suis venue en novembre et en décembre, c'était en travaux, mais ça y'est, c'est fini, les affiches ont été remplacées par des vidéos de pubs...

C'est un quartier hyper vivant, et surtout sympa à voir la nuit, ça brille de partout. Ici on sent vraiment la devise anglaise "Business is business". Tout pousse à consommer, la musique dans les magasins, les couleurs vives, le personnel qui prend des photos...
Le magasin M&M's, c'est un peu l'apothéose de Piccadilly. Quatre étages de chocolats, de peluches, de vaisselles, de posters, de babioles, à l'effigie des M&M's...bref, plein de trucs inutiles mais assez sympas.

Distributeur de M&M's... Il y en avait vraiment de toutes les couleurs partout, ceci n'est qu'un petit aperçu...














M&M's road...












3) Troisième étape : shopping et marchés, le kitsch londonien

J'aime beaucoup faire les boutiques à Londres, qui regorgent de trucs qui, vu d'un œil français, font très kitsch. 
En général, la mode anglaise est assez différente de la mode française. La "french touch" existe bien pour les Anglais : pour les cosmétiques et la mode en général, la fabrication ou inspiration française est un vrai gage d'élégance. Par exemple, "eau de toilette" se dit "eau de toilette" en anglais. Le "made in Paris" est très vendeur. Il nous arrive assez souvent de voir des tee-shirts imprimés avec des messages écrits en français, ce qui ajoute selon les Anglais, une touche romantique et classe. Je me rappelle d'avoir croisé dans des magasins un tee shirt imprimé avec écrit "Je t'aime, oui je fais". (au lieu de "Je t'aime. Moi aussi". I Love you. Yes, I do) La traduction n'est pas toujours tip top, mais on s'en fout, c'est français... J'ai vu aussi des ballerines censées être parisiennes fabriquées en Chine...
Bref, si d'un oeil anglais, la mode française est élégante, d'un oeil français, la mode anglaise est souvent déjantée ou kitsch.
Pour sortir, les filles ont des jupes plus que courtes, des imprimés léopard, des chaussures très hautes et de toutes les couleurs, des imprimés fleuris et n'ont pas de manteau la plupart du temps. (il doit y avoir une sélection naturelle pour que des filles aussi peu vêtues puissent rester des heures sous le froid dehors) Sinon, le reste du temps, c'est assez souvent des leggings sans jupes, des grosses bottes, plein de trucs avec des couleurs pas assorties. Alors forcément, les Françaises paraissent élégantes à côté.
Voici un exemple de petite boutique bien britannique :


Petit détour dans le quartier de Knightsbridge avec le magasin "Harrods", le plus grand magasin de Londres. (92 000m² sur sept niveaux). L'intérieur est assez somptueux, et il abrite de grandes boutiques de luxe.

Macarons à £2 pièce...

Au sous-sol, il y a un espace dédié à la mort de Diana

 La boutique remplie de "Teddy Bears" (nounours) est assez sympa :


Encore une autre session shopping à Covent Garden :


Ce quartier a un charme fou.
Il s'agit de l'ancien marché des fruits et légumes de la ville de Londres. Aujourd'hui, il y a énormément d'artistes de rues, de fausses statues, de musiques, de faux Charlie Chaplin...

Selon Wikipédia, il y a chaque jour de l'année des spectacles de rue au marché de Covent Garden, sauf le jour de Noël.

(moi, je n'y vais pas tous les jours, donc je fais confiance à Wikipédia)


Et enfin, on pouvait pas repartir de Londres sans un petit détour par Buckingham Palace, 
pour aller voir la Reine...



Encore un week end londonien sympa, Londres est vraiment une ville à visiter...

22 janv. 2012

Parenthèse soldesque et "The Artist" au cinébar de Birmingham

Bon, on va un peu raconter notre vie dans ce petit article.

Donc en fait, on fait souvent les soldes en ce moment. Ici, elles ont commencé dès le lendemain de noël et continuent jusqu'à aujourd'hui. C'est fou comme en faisant les magasins, on se dit qu'on se fait bien avoir en France ! Plusieurs magasins proposent vraiment des prix très bas, et les soldes sont...ici vraiment des soldes, et pas les -20% qui se transforment en -40% au bout de la quatrième démarque comme on trouve en France. François s'est par exemple acheté un costume pour ... 30€, et moi une robe à 35€ au lieu de 160€.
Donc bref, on est content, on a acheté plein de trucs, des chaussures, des sacs, des robes, des costumes, des sweats... On se fait la promesse de ne plus rien acheter en France pendant 5 ans en échange. Bref, on a bien consommé, on a enrichit le PIB anglais, on est heureux.
Petit aperçu de nos achats
Bon à part dépenser l'intégralité de l'argent qu'on n'a pas, on fait autre chose de notre vie, pour avoir l'air un peu intelligent, comme aller au cinéma.
On s'est donc décidé d'aller voir "The Artist". Parce que :
- il y a des affiches un peu partout et des pubs à la télé pour le film, et comme on est des moutons qui écoutent attentivement, on s'est dit que ça pouvait être bien
- c'est un film muet donc c'est pas trop compliqué pour suivre dans un cinéma anglais
- il y a Jean Dujardin
- on aime bien Jean Dujardin
- on aime bien les trucs rétro
- on aime pas les films d'action américains
- c'est un film américain mais aussi un peu français
- et accessoirement, le film a reçu le prix d'interprétation masculine à Cannes, 3 autres récompenses aux Golden Globes ("meilleur acteur" "meilleure musique originale" "meilleure comédie"), et est nommé dans la catégorie "meilleur film", "meilleur réalisateur" "meilleur acteur "meilleure actrice" aux Oscars.

Forts de tous ces bons arguments, nous avons donc acheté nos places au "Electric cinema" de Birmingham, le plus vieux cinéma d'Angleterre. Le truc vachement cool de ce cinéma est qu'il n'en est pas vraiment un. En fait, c'est un "cinébar". La différence est donc que la plupart des gens achètent une bière, et surtout une bouteille de vin pour regarder le film.
(parenthèse : c'est fou comme les Anglais boivent du vin, pourtant assez cher ici ! Énormément de femmes surtout prennent une bouteille chacune ou à deux dans les bars) (parenthèse-bis : c'est pas souvent du vin français)


L'autre particularité, c'est que ce ciné propose des vrais canapés moelleux. Il suffit donc de réserver à l'avance les sofas (avec un petit supplément) et on se croirait à la maison ! (c'est une expression, car j'ai pas vraiment de canapés ni d'écrans géants chez moi) (bref).
Nous avions donc réservé le canapé "Charlie Chaplin" pour deux. On arrive donc dans la salle qui se remplit très vite.


Un vinyle (ou un MP3, je sais pas en fait) tourne en fond : c'est Gainsbourg. En Angleterre, ce dernier est très célèbre, et ses vinyles sont recherchés et donc chers. (au cas où vous avez des vinyles de Gainsbourg dont vous ne savez plus quoi faire, venez les vendre sur un marché ici...)

Bref, nous voici sur notre canapé, au doux son de Jane Birkin et Gainsbourg... Le film et ses jolies musiques commence. Au bout d'un petit moment, on a donc utilisé le service gratuit du cinéma : pouvoir envoyer un texto avec sa commande et son nom de sofa (Chaplin pour nous, si vous avez bien suivi). Quelques minutes après, on nous a donc apporté glaces et verre de vin dans la salle... Vous pouvez aussi vous faire livrer vodka, whisky, cookies, gâteaux apéros, thé anglais...



Tout ça pour dire que regarder un tel film dans de si bonnes conditions aide à apprécier le film...
Donc voilà, ce film est génial, que dire, exceptionnel. Courrez- y !

Élodie et François

19 janv. 2012

Le stress des exams

Au lieu de manger des yaourts bio de Danone, j'ai trouvé une bonne solution pour apprendre à surmonter le stress des exams : étudier en Angleterre.

Évidemment, je compare toujours avec ma situation en France. C'est plus facile que de comparer avec le système allemand/belge/argentin/chinois/oun'importequelpays que je ne connais pas du tout, hein... Bref, avec mon petit regard très franco-français, je suis parfois surprise par nos voisins Anglais qui sont censés de ne pas être si différents de nous...


Donc voilà, si tu es à Sciences Po à Rennes, tes exams c'est ça :
  • Le 3 janvier après 2 petites semaines de vacances, tu commences tes deux semaines de partiels. Chaque jour, tu as un exam de 4 heures. Le lendemain, tu recommences. Quand tu as des options, ou pour les langues, c'est 3h de plus l'après-midi. 
  • Tu passes tes vacances de noël et ton réveillon du nouvel an à penser à l'unique sujet que tu auras sur ta table quelques jours plus tard. 
  • Si tu es en deuxième année, tu as en plus le petit stress : ta note détermine le lieu où tu iras passer ton année à l'étranger.


  • Donc, tu te bats intérieurement avec le modèle IS-LM en économie, tu pries pour que le 15ème siècle en Turquie tombe, tu apprends par coeur le nom/date exacte de 60 arrêts du Conseil d'Etat dans ton GAJA, (le seul dont je me souviens est l'arrêt Morsang-Sur-Orge de 1995) (oui, j'ai regardé sur Google "affaire du lancer de nain", j'ai déjà tout oublié)... 
  • Bref,  tu t'organises méticuleusement pour faire le moins d'impasses possibles, tout en priant pour ne pas avoir moins de 2 notes en dessous de 7/20 et aller direct au rattrapage dès le 1er semestre...


En revanche, si tu es perdu en plein milieu de l'Angleterre, tes exams c'est ça :
  •  On t'a donné du 15 décembre au 15 janvier pour réviser. (sans compter les "semaines de lecture" où tu n'as pas cours en novembre, afin de te laisser "lire") 
  •  Tu n'as pas 10 matières, mais 6. Tu n'as pas 6 exams mais 3.
    • Tu as 2 exams à faire tout seul chez toi. On te donne les 5 sujets au choix 2 ou 3 mois à l'avance. Tu dois écrire 1000 mots, soit 3 pages. Tu dois les rendre vers le 15 janvier.
    • Tu as 1 exam pour ton cours sur les Médias britanniques qui consiste à faire 500 mots en groupe de 4 personnes pour présenter un journal où tu n'écris pas les articles, tu mets juste des photos et un résumé, ça ira. Plus de 100 mots, par personne, quand même.
    • Tu as 3 autres exams sur table, dans la deuxième semaine de janvier :
      L’anagramme de "Stressé" est "dessert" en anglais
 
  • C'est alors que tu entends une Anglaise lever la main en cours : 
"euh, Madame, je vais pas pouvoir faire l'examen car j'en ai un autre le même jour -ah bon.? A la même heure ? -Non, c'est l'après midi et le votre c'est le matin. -ah oui, c'est un peu embêtant, essaies de voir avec les organisateurs si tu peux changer..."
(4 heures d'examen le même jour! Waouh) 


  • Chaque exam dure 2 heures. Tu as 2 questions au choix sur 8/10 questions. Le prof t'a clairement dit de ne réviser qu'un quart de ce qu'on a "vu" en cours, car sinon, tu révises pour rien...
  • Donc, le jour de l'exam, tu arrives, tu choisis tes questions...Tu cherches partout un possible brouillon pour faire une espèce d'intro/plan/conclusion. Ou au moins noter tes idées.  Tu regardes autour de toi, et tu t'aperçois qu'en fait, les Anglais écrivent tout ce qui leur passe dans la tête, sans aucune structure, tout d'un bloc. Pas besoin de brouillon, donc. Toi, tu as été formaté, tu ne peux pas rendre un semblant de dissertation sans un 2 parties-2 sous parties... Tu te bats donc avec le verso du sujet de l'exam pour écrire un minimum de plan... Sauf que, vu les questions de l'exam, tu peux toujours essayer de faire un plan en moins de 10 minutes :
      • 1) qu'est ce que le libéralisme ?
      • 2) En quoi la révolution française a contribué à former les États modernes ?
  • Tu as donc 1 petite heure par question, sans brouillon, en anglais, pour répondre à des questions qui vaudraient le coup d'y passer au moins 6 heures...
  • Tu essaies de te remémorer des trucs sur les sujets, des auteurs, etc. Mais bon, après tu penses à ta prof : "surtout, si vous vous rappelez pas des auteurs ou théoriciens,ne vous inquiétez pas, écrivez "un auteur a dit ça" et ça passera..."










  • Dernière option, tu peux aussi avoir un exam, où le prof t'envoie par mail le sujet une semaine en avance. Tu dois donc choisir un sujet, et ensuite, tu dois arriver le jour de l'exam sur table, avec une feuille A4 où tu notes tout ce que tu veux dessus. Pratique, rien à apprendre














 Cette photo n'est pas de moi. 
D'ailleurs on n'a pas le droit à amener de la nourriture, 
à part en prouvant le besoin avec un certificat médical



  • Tu sais qu'il ne faut pas avoir 50/100 (soit 10/20 pour nous) mais 40/100 pour réussir à l'examen. Donc tu n'as pas besoin d'avoir la moyenne.


Bon, après je fais la maline, mais écrire un anglais c'est pas évident quand tu n'es pas.. un anglais comme tous les autres qui passent l'examen. Surtout quand, au lieu d'écrire que tu es dans le programme Erasmus, tu fais comme moi, tu écris que tu es en 2ème année, cursus anglais normal...


Pourquoi j'écris ce petit billet ? Surement pour pouvoir le relire l'année prochaine, sourire, et me dire... ahhh, Erasmus, c'était le bon temps. (avec la voix d'une petite vieille qui sait déjà tout de la vie). Bref, le retour à la vraie vie universitaire française va être difficile.



Elodie

14 janv. 2012

Choses vues

Voici un article un peu différent... En se replongeant dans les fins fonds de nos disques durs, nous avons retrouvé des photos un peu étonnantes/typiques/bizarres qu'on a surtout prises au début de notre séjour. Pour la plupart, ce sont donc des photos prises lors de nos excursions anglaises, ou pendant les premiers jours à Birmingham, quand on n'était pas encore habitué. Donc en vrac, quelques photos de chez-nous :

On commence par une photo qui date d'octobre. Dans le quartier vintage de Birmingham, il était organisé une vente de fringues des années 60's. Les vieilles motos et shorts en jean étaient donc de sortie, à côté des vinyles et vieux pulls en laine.

Toujours une photo de Birmingham, cette fois-ci dans un autre quartier ; le "Jewellery quarter" (quartier des bijoux). 40% de la production de bijoux en Angleterre vient de Birmingham, et ce quartier tout en briques rouges regroupe tous les ateliers des grands bijoutiers et des petites échoppes. Ici, c'est le musée des bijoux, avec visite guidée d'un vieux atelier.

Une rue de Birmingham, avec la mention "cul-de-sac" que les Anglais utilisent beaucoup, sans que ce soit trop familier.

Sur un étal dans le marché de Greenwich à Londres, début novembre. £6 (soit 7,50€) l'assiette décorée datant de 1981, commémorant le mariage du Prince de Galles et de Diana

Chez un disquaire de Birmingham : vieux livres et vieux vinyles rayés, tout en désordre, dans un sous-sol.

Sculpture ; représentations humaines dotées de gros cœurs rouges au lieu de visages normaux. Ici, suspendu dans l'air, avec un ballon.
Encore une sculpture du même artiste, un peu plus haut dans le bâtiment.

Ce jour-là, nous voulions visiter la cathédrale St Philip's de Birmingham, nous rentrons donc. Un homme est juste là pour nous accueillir. Il nous tend un papier et nous fait nous asseoir. Pas vraiment le choix, on est là, pris au piège, la messe commence. On est vendredi, 16h, au mois d'octobre. Ici, toute la messe est en latin, mais la vraie surprise est qu'il s'agit d'une messe anglicane: les femmes sont donc autorisées à faire la messe, au même titre que les hommes.Il y avait donc une femme prêtre, avec des hommes sous ses ordres. (Nous sommes partis discrètement au milieu de la messe)

Autre photo du quartier vintage de Birmingham. La sculpture, censé représenter les liens entre l'homme et la nature, est assez impressionnante en réalité, du fait de sa taille.
Affiche interdisant les chewing-gums dans un bar, dans la rue principale de Birmingham.

Birmingham. Novembre 2011. Une maison parmi d'autres dans le vieux quartier industriel délaissé par la ville.

Lendemain du 30 novembre 2011, dans la rue principale de Birmingham, il reste des affiches de la grande grève de la fonction publique. Sur l'affiche : "Cameron, menteur", "nous ne voulons pas payer pour leurs crises", "pas de coupes budgétaires, un combat pour chaque travail". Ici, les salariés devront  augmenter de 50 % leur contribution pour leurs retraites, tandis qu'ils toucheront une pension plus faible, basée sur la moyenne des salaires plutôt que sur les dernières années. Surtout, l'âge de la retraite, qui s'étale actuellement entre 60 et 65 ans, va augmenter à 65 ans pour tous en 2018, puis 66 ans dès 2020 et jusqu'à 68 ans d'ici 2030. Cette grève a énormément mobilisé, mais le secteur privé n'a pas bougé, près de 60% des Anglais ne soutiennent pas la grève. Les transports, la poste (privatisés ici) ne se sont pas joint au mouvement, qui n'a donc eu aucunes répercussions sur le plan politique.



La faucille et le marteau, en Angleterre ! Et oui ! Nottingham, novembre 2011


Oxford, octobre 2011. Un peu de chez nous !

Sur un bar de Birmingham, affiche : "si tu as l'air d'avoir moins de 25 ans, prépare toi s'il te plait à montrer ta carte d'identité." Dans les magasins, partout, c'est pareil. On peut acheter de l'alcool après 18 ans, mais il faut quand même montrer sa carte d'identité, même pour une toute petite bière... En gros, si tu as un look de - 25 ans, on vérifie que tu as quand même + que 18 ans.


Birmingham, octobre 2011. Un caviste... Joli, hein ? La plupart des échoppes ressemblent à ça en Angleterre, quand on s'éloigne des centres commerciaux tout-beaux tout-modernes.

Birmingham, dans le quartier des bijoux. Beaucoup de cadenas cloués sur un mur, ne refermant rien derrière eux.


Bus rouges de Birmingham. J'aime bien cette pub.

Encore un exemple de l'urbanisme très spécial de Birmingham. Mélanger le moderne et l'ancien de façon complètement anarchique, la principale règle d'urbanisme de la ville...


En l'honneur des soldats tués pendant la 1ère guerre mondiale, tous les Anglais portent sur leur veste un petit coquelicot rouge. Le coquelicot symbolise le souvenir, et le rouge la couleur du sang. Il est très mal vu pour tous les politiques de ne pas en porter pendant la semaine du souvenir. Ici, pas de jour férié le 11 novembre, mais une mobilisation nationale (TOUT LE MONDE EN A UN, c'est impressionnant). Les bénéfices de chaque coquelicot, symbolisant donc la paix, sont reversés... à l'armée britannique.



Voilà, on s'arrête donc là avec toutes ces photos n'ayant aucuns liens entre elles. 
A bientôt, 
Elodie et François