26 déc. 2011

Aparté français

Arrivés le 14 décembre en France après un "christmas dinner" avec les coloc's, ça fait déjà près de deux semaines que nous sommes de retour. Après avoir pris l'avion Londres-Dinard sous la nuit et sous la pluie, nous avons donc retouché le sol breton !
On dit "Hello" en sortant de l'avion et le lendemain, on s'excuse en percutant un caddie à Carrefour par un "Oh, I'm sorry"... mais pour le reste, on arrête de se la péter, nous avons bien retrouvés nos racines...
Après 4 mois, on n'a évidemment aucun mal à parler français, et c'est donc avec grand plaisir qu'on retrouve Saint-Malo, qu'on tombe par hasard sur des 2A et 4A dans le cloître à Sciences Po, qu'on boit un café au Saint-Sauveur à Dinan, qu'on se balade main dans la main à Rennes, et qu'on mange une crêpe à Dol...
Nous voici de retour chez nous, on en oublierait presque Birmingham...
C'est bien chez nous !



Et pourtant, l'avion redécolle dans 4 jours ! (1 semaine pour François)

See you soon !



Elodie

13 déc. 2011

Le bilan de Noel

Retour à la mère patrie demain matin... L'occasion pour nous de faire un petit bilan sur notre aventure depuis notre arrivée en terre anglaise, le 30 août dernier. En 4 mois, même si les débuts ont été parfois difficiles, on s'est fait à notre petite vie british facilement. Le temps passe vite, on s'habitue.
Voici donc une petite rubrique, faite de commentaires et anecdotes très subjectifs ! Des petits combats internes franco/Anglais :


Ce qui fait de nous de vrais petits britishs :
  • Le premier truc qui vient à l'esprit, c'est la langue : on a progressé. On arrive en général à comprendre, et se faire comprendre. La vraie difficulté reste de discuter avec un vrai « brummies » à l'accent anglais bien prononcé et qui parle vite pour nos petites oreilles françaises.

  • On est habitué à la nourriture anglaise, on mange du bacon au moins 3 fois par semaine avec du cheddar et on aime ça ! On a appris à maîtriser la cuisson des œufs brouillés comme les vrais anglais et il nous arrive de « bruncher » le dimanche matin, avec ces œufs et du pain de mie grillé.

  • On s'habitue au mauvais temps, à la pluie, aux degrés en moins. Et surtout au fait qu'il fasse nuit à 16 h depuis début novembre.
    (Oui, cette photo est cliché)

  • On n'est plus surpris par les anglaises arborant des talons de 15cm, des mini-jupes et des collants sans rien dessus, alors qu'il pleut et qu'il fait 8°...

  • On trouve normal qu'une bière = une pinte et qu'un café = une tasse énorme.

  • On fait nos courses en utilisant les caisses automatiques car il y en a dans tous les magasins.

  • On n'oublie plus, comme au début, d'allumer l'interrupteur qu'il y a à côté de chaque prise.

  • On regarde la télé en se disant que c'est pour notre bien... si si, ça fait progresser l'anglais !

  • On s'offusque devant des programmes de TV-réalité du type « fat families » qui oblige une famille de gros à mincir sous les yeux de milliers de téléspectateurs.

  • On rigole devant la version anglaise d' « Un dîner presque parfait », où l'ambiance et la décoration de table n'est pas notée. Ce qui donne une version beaucoup plus « à la bonne franquette ». Des verrines ici ? Ahaaahh un bon burger, c'est quand même mieux !

  • On se découvre de nouvelles passions, comme le snooker.

  • On connaît par cœur la voix du train le matin, un peu comme « la base virale VPS a été mise à jour ».

  • On ne fait pas la bise le matin.


Ce qui continue de nous surprendre :

  • L'argent et la communication, au cœur de tout. Dernier exemple en date ? Une publicité affichée dans l'université d’Élodie : « Noël, le meilleur moment pour se faire offrir ses repas à l'Université »... Recevoir un bon cadeau à Noël pour manger au RU le reste de l'année, sympa, non ?

  • (désolés on n'a pas vraiment la photo d'un petit magasin comme ça,
    mais cette pub donne idée... photo prise à Birmingham)
    L'individualisme, la pauvreté... Dans certains quartiers, on peut se retrouver dans des petites échoppes avec des devantures vraiment abîmées, qui vendent du tabac, des bouquins, des pâtes, des pinces à linge... bref, tout et n'importe quoi !







  • La libéralisation de tout : les transports, la poste... Donc pour recevoir un colis, 4 ou 5 entreprises peuvent venir sonner à ta porte à n'importe quelle heure de la journée.

  • Voir des filles voilées en cours, des petits garçons de 5 ans portant la kippa, des filles de 10 ans en burqa, des profs avec le turban indien.

  • S'inscrire à la piscine, et devoir écrire sa religion, ses origines, son orientation sexuelle.

  • Notre maison, où on découvre au fur et à mesure les bizarreries des bricoleurs anglais : portes qui ne ferment pas, pas d'aération, une ficelle pour se doucher... ?!



  • La circulation : évidemment,les Anglais  conduisent à gauche... Il nous arrive encore de ne pas regarder du bon côté avant de traverser, de monter dans une voiture en ayant l'air bête, et se tromper de sens pour prendre le bus...


Sur cette photo :
Panneau  = ne pas tourner à droite.
Affichage : ne pas tourner à gauche.

Photo prise à Nottingham.








  •  Les policiers qui se croient dans les films américains et sont heureux de traverser à fond, avec des sirènes made in US !

  • Goûter à des soupes thaïlandaises, à des wraps indiens au curry, à des crevettes japonaises le soir, sans raison, juste parce que nos colocs partagent...

  • Écouter les chansons anglaises avec les sous-titres, juste pour rire.

  • Voir des gens dans la rue dont le seul travail est de rester debout en portant une pancarte publicitaire toute la journée.

  • Recevoir un flyer pour aller à la messe en passant à côté d'une Eglise.

  • Entendre des expressions bien françaises qui font parti du langage normal anglais. (« ex : This car is really crème de la crème », avec l'accent british...)

  • Quitter son pays et entendre parler du « President Sarkozy » tous les jours



Au final, la France ne nous manque pas vraiment. Il nous reste encore beaucoup de villes à visiter, de choses à vivre dans ce pays. Nous pensons déjà à investir dans de nouvelles valises, en plus, de celles que nous possédons déjà, pour le « vrai retour »...

10 déc. 2011

Rattraper le temps perdu...

Voici notre blog de retour dans la blogosphère, après une période d'abstention de 3 semaines... Petits problèmes techniques réglés, nous pouvons désormais donner quelques nouvelles à nos millions de lecteurs qui, chaque jour, se connectent pour en savoir plus sur notre incroyable vie de l'autre côté de la Manche. Alors, que s'est-il passé depuis mi-novembre ?
London's eye

Et bien, nous sommes retournés à Londres ! Cette fois-ci nous avons vraiment fait nos touristes avec les parents de François : House of Parliament, Grande roue (London's eye), Buckingham palace, et même....la Reine d'Angleterre en vrai !
Waouh, quel privilège, n'est ce pas ?
Elle était de sortie lors de la visite du président turc en Grande-Bretagne.















Nous avons continué sur les visites de Birmingham... Nous sommes ainsi passés du stade "touristes angoissés" du début septembre 2011 à "habitants blasés" en novembre 2011. Assez étonnant de faire visiter une ville, qui est devenu très facilement notre chez-nous, alors que quelques mois plus tôt nous ne la connaissions que par l'application "images" de Google.


Rue dans laquelle est née Shakespeare
Ensuite, et c'était une vraie découverte pour nous, nous avons pris le train direction Stratford-Upon-Avon, la ville natale de Shakespeare.
A moins d'une heure de Birmingham, perdue dans la campagne anglaise, la ville médiévale est dédié au célèbre écrivain anglais.

Maison natale de l'écrivain










Un petit voyage vers le passé, surtout lorsque nous nous sommes perdus, à la tombée de la nuit, dans la campagne, en cherchant le cottage d'Anne Hathaway, la femme de Skakespeare... Nous avons cherché un balcon sous lequel Shakespeare aurait pu déclarer sa flemme à sa Juliette, mais aucunes traces !
(Petite pensée pour les théâtreux d'Articule !)
Campagne, tombée de la nuit
















Et depuis?
"Vin chaud au miel des vikings"
                         Un petit air allemand souffle sur Birmingham... 
"Marché de noël de Francfort à Birmingham" (allemand)









"Saucisses originales de Francfort"










Nous avons raté la parade de Noël de la ville, où des pères noël défilent dans les rues, mais pas le marché allemand qui dure tout le mois de décembre.









Tous les ans, la ville anglaise voit donc fleurir des pains d'épices, des bretzels, de la bière et des accessoires de décos allemands un peu partout.


Le marché est assez grand, et comme d'habitude ici, on a du mal à marcher, tellement la foule s'empresse de manger sa saucisse de Francfort, dehors, alors qu'il fait 3°...







Le vin est chaud, il y a des rennes, des pères noël, des "merry christmas" partout... On se surprend à penser que le 1er trimestre de cette année anglaise arrive déjà à sa fin. Il est temps de rentrer. Les cadeaux sont envoyés par colis, peut-être arriveront-ils avant nous...




 A bientôt !